La moralisation de la vie publique représente l’un des défis majeurs auxquels sont confrontés les pays, notamment ceux en transition démocratique. La lutte contre la corruption, l’ancrage dans les principes de la bonne gouvernance, de transparence et de reddition des comptes sont autant d’objectifs dont la concrétisation est tributaire du développement d’un comportement de citoyenneté assumée et responsable.
Bien entendu, cela concerne autant l’administration, les individus que les entreprises. (y compris sur le plan institutionnel) propice à la libération des énergies et des initiatives. Cette relation sous-tend l’existence d’une approche inclusive qui autorise une participation citoyenne élargie à l’œuvre de développement. Les citoyens et les entreprises, au même titre que les acteurs publics, deviennent, dès lors, de véritables acteurs impliqués et responsabilisés. De même, elle implique aussi l’ancrage dans la culture de l’évaluation et de la reddition des comptes, faute de quoi la moralisation de la vie publique succomberait au règne de l’arbitraire et aux comportements pervers.
Cette moralisation suppose un cadre réglementaire approprié, vulgarisé et dont les principes fondateurs font l’objet d’une appropriation sans faille par l’ensemble des acteurs. Elle suppose, également, une justice transparente et efficace, qui protège les libertés. Partant de ces constats, la moralisation de la vie publique suppose des acteurs responsables : des citoyens avertis et soucieux des intérêts de la communauté, des entreprises citoyennes non mues par des considérations de profit à tout prix, un budget citoyen qui profite de manière équitable à tous (citoyens et régions), une administration ouverte et efficace fonctionnant selon les standards de qualité et de professionnalisme les plus élevés.
La relation entre citoyenneté et moralisation de la vie publique ne se fait pas à sens unique, les deux dimensions s’autoalimentent et agissent l’une sur l’autre. Elle doit être transcrite dans le cadre d’une approche globale d’essence développementaliste. L’objectif étant, bien entendu, la création des conditions permettant d’accélérer le développement du pays en agissant sur les vecteurs structurants que représentent la bonne gouvernance et la création d’un climat général des affaires.
La participation est une dimension importante, voire centrale de la citoyenneté. Celle-ci agit comme un cadre d’exercice de la participation, mais aussi et surtout un processus de socialisation politique, un catalyseur du civisme et, par extension, du patriotisme. Une telle participation, par nature transversale, devrait s’opérer dans un cadre de responsabilité et d’inclusion. De responsabilité, car la citoyenneté, si elle confère des droits, assujettit néanmoins ceux qui en jouissent à des devoirs.
D’inclusion, car la citoyenneté ne peut se réaliser pleinement que dans le cadre de la collectivité. La participation pourrait se concrétiser par plusieurs voies et moyens : NTC nous en donne les opportunités sur www.nouveautypedecitoyens.org
Nous savons désormais que faire, il nous faut prendre la juste décision qui s’impose. La moralisation de la vie publique, l’enjeu de notre ère ne peut s’opérer sans l’implication de chaque citoyen. Je prends ce jour la résolution de tendre ma main à l’autorité de ma région en vue de travailler ensemble à l’émergence de notre nation commune.
Soit, j’accepte la main tendue des autorités qui n’attendent que mon « oui, je m’engage » pour opérer de meilleurs changements chez nous. Ensemble, nous pouvons construire le Bénin de nos rêves.
NTC : LE DEVELOPPEMENT COMMENCE PAR MOI, LE CITOYEN !